Le mieux qu’on puisse vous souhaiter: ALLEZ VOUS FAIRE VOIR CHEZ LES GRECS!

Amis lecteurs, vous êtes en train de lire la deuxième ligne de cet article, le titre ne vous a pas rebuté, c’est très bien. En effet, la Grèce fut géniale, et on vous souhaite d’y aller si ce n’est pas déjà fait.

Mission numéro 1 après avoir passé une frontière: ajouter l'autocollant du pays sur la remorque.

Nous avions une petite appréhension avant d’arriver: quitter les Turcs si sympas pour arriver dans un pays touristique depuis… au moins Astérix et Obélix.  Et qui dit tourisme de masse dit rencontre avec la population plus difficile… Eh bien ca n’est pas tout-à-fait faux mais c’est loin d’être exact en tous cas…

A Alexandroupolis, on nous prète un vrai lit sur une vraie plage. Il ne s'agit donc pas d'un montage photo.

Nous avons commencé par découvrir une route très belle aux alentours d’Alexandroupolis. Ce jour-là, on s’est dit que c’était probablement le paysage le plus beau de ces 10 mois à vélo. Journée couronnée par un camping sauvage dans la montagne au milieu des oliviers, de la terre rouge et de la Mer Egée sous nos yeux, à perte de vue. Réveil avec les clochettes des moutons, seules ames qui vivent que nous ayions rencontrées depuis 24 heures. Bref, le paradis.

Grégoire.

Elle est pas belle la vie? (OK, pas top le cadrage. Mais on fait ce qu'on peut pour rester en équilibre devant l'appareil en mode retardateur...).

Camping dans un lieu paradisiaque.

A la votre, et aux paysages grecs.

Puis un jour, PLUIE! C’est suffisamment remarquable pour que je vous en parle car nous n’avons eu qu’une petite dizaine de jours de pluie depuis que nous sommes partis de Paris (dont 2 à Orléans!). Pluie donc, pour traverser une rivière, pont sur la carte qui n’existe QUE sur la carte, sale journée. Mais elle nous a permis de rencontrer Jorge, Helena et leurs fils Nikos et Bill, ainsi que par la suite la moitié du village…

Les cimetières, nos grands amis de toujours pour l'eau potable (et les voisins calmes).

Jorge, Helena et toute la famille nous accueillent à Dasochori.

A Dasochori, quand on quitte une table...

... c'est pour en retrouver une autre juste après.

Des Grecs authentiques. Ils nous apercoivent DONC nous invitent à boire le café. Quel accueil!

 

 

Nous avons passé une journée de remise en forme chez Jorge et Cie, qui passe par d’innombrables réjouissances gustatives, mais aussi des parties de Backgammon, des ballades au bord de la plage. Un très bon moment.

Bateau Kavala-Athènes.

Sibylle.

Puis on a triché (faute avouée à moitié pardonnée): eh oui, nous n'avons pas fait que pédaler en Grèce, nous avons aussi pris un bateau qui en une nuit nous a conduit de Kavala à Athènes. Un petit tour sur l'Acropole et sur la place Syndagma (place en face du Parlement, lieu central des révoltes actuelles). L'atmosphère liée à la crise est effectivement très pesante. Tous les Grecs nous en parlent, dès que c'est possible: "Vous savez, c'est vraiment dur en ce moment pour nous. L'économie est à plat."Sibylle.

Athènes.

LA photo pour la cheminée de Tata Simone.

L'Acropole, Athènes.

Athènes toujours...

Le théatre de Dionisos.

Sur la place Syndagma, slogans anti-FMI.

Place Syndagma.

Pour compenser les kilomètres parcourus par voie maritime (et donc sans effort), on a ensuite roulé plein nord, en direction de Kastoria (frontière avec l’Albanie).Et ça compense largement puisque les routes plates semblent ne pas exister en Grèce. Ca monte, ça monte, ça monte. Parfois ça redescend un peu et puis hop, ça remonte. Paysages sublimes du coup, bien sûr. Et rencontres super, particulièrement évidemment là ou personne ne va. Ainsi nous avons fait la connaissance de Giannis et Ourania. Lui est croque-mort et elle fleuriste. Ils nous expliquent qu’avec un même client, ils travaillent tous les deux… Eux aussi nous ont accueillis commes des rois et ont promis qu’ils viendraient en France l’été 2012. On les attendra.

Dernière nuit au bord de la mer (=plat) avant d'attaquer la montagne (=pas plat...)

Au pied du Mont Parnasse.

Tant qu'on ne roule pas à tombeau ouvert... Oh oh oh!

Giannis et Ourania, à Lamia.

Ourania nous enseigne la recette du TZATZIKI (yaourt au concombre).

SOUVLAKI (brochette dans du pain).

Le site le plus extraordinaire que nous avons eu la chance de voir (presque par hasard d’ailleurs) fut les Météores, dans le nord du pays. Un phénomène géologique a fait naitre des sortes d’immenses colonnes de pierre. Les gens l’appellent « la forêt de pierre ». Et il y a plusieurs siècles, des moines orthodoxes (des génies ou des fous?) ont bati des monastères au sommet de ces « colonnes naturelles ». Aujourd’hui, 6 sont encore habités par des communautés religieuses, et il est possible d’y accéder par des escaliers creusés dans la roche. Mais autrefois, seulement des échelles mobiles et des poulies avec corde. Bref, le site est magique à l’extérieur comme à l’intérieur (églises orthodoxes pluricentenaires, avec fresques sur tous les murs du sol au plafond: ambiance chargée mais d’une simplicité extrême en même temps. Très très beau). Notre coup de coeur grec, assurément.

Les météores.

Du rab pour Tata Simone.

Les météores.

Les météores.

Désormais, nous sommes à Kastoria, et ça fait 4 jours qu’on se dit « Demain on passe en Albanie ». Le premier jour, on prolonge parce que la Grèce, c’est vraiment sympa, et on a des cartes postales à écrire. Le deuxième, un réparateur de vélo nous explique que si notre chaine saute c’est parce qu’elle a fini par s’allonger au fil des kilomètres (ah bon! Ca s’étire une chaine?). Le troisième, retour à la case « réparateur » car nous réalisons que le moyeu arrière est fendu, après tant de bons et loyaux services (c’est LA pièce maitresse de tout l’attelage puisqu’elle supporte tout le poids: remorque, saccoches arrières, et bien sûr Sibylle… Oh!).

Les réparateurs de notre vélo.

Nous avons également une grande nouvelle à vous partager. Il s’agit de la naissance de…

(les belles-mères sont en ébullition…)

…notre 10 000 ème kilomètre (Pffff…..)!!! Il est né quelque part dans la montagne grecque, au terme de quelques souffrances. Sa vie n’a pas été très longue puisqu’il a vite été remplacé par le 10 001 ème m’enfin bon, on a été contents de l’accueillir.

10 000 kilomètres parcourus depuis le 1er septembre 2010.

Ourania la fleuriste nous a offert un cadeau de naissance trèèèèèès apprécié: un mini-Cactus. C’est ainsi que nous avons désormais un troisième occupant sur le tandem. Ses épines ne sont qu’à quelques centimètres de la roue arrière (gare aux crevaisons), on doit prendre un tas de précautions lorsque nous mettons la bache qui protège le tandem le soir… Mais un cadeau est un cadeau et on l’aime bien quand même. Nous l’avons baptisé (Sibylle l’a baptisé) PIC-PIC. Voilà, vous savez tout.

PIC-PIC le mini-cactus.

Merci pour votre fidèle soutien, fidèle lecture. RDV en Albanie, ou nous nous demandons bien quelles surprises va nous réserver ce pays dont on n’entend jamais parler. Une petite info en avant-première: c’est le pays d’origine de Mère Teresa, il faut le savoir.

Sur la route, un panneau nous prévient de la possible présence d'ours. Ca nous a mis dans tous nos états.

Allez, je vous ai gardé le meilleur pour la fin (bonus pour les lecteurs persévérants).

Le bronzage cycliste...

... dont tout le monde rêve.

 

Au début, on croyait que c’était pour nos corps d’athlètes que les gens se retournaient sur notre passage à la plage… Allez, bye bye, suite au prochain épisode.

Grégoire.

 

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